vendredi 11 juillet 2008

Jour 12 : La fête bat son plein

Dimanche, je viens de me lever. J'ai pris ma douche enfilé un t-shirt et constaté que j'aivais pris du bide. Je paye toujours ma vida loca au niveau de l'abdomen. Il est 15h, Deux options s'offrent à moi, j'ai le choix entre un brunch dans un repère gay du marais et mon petit refuge de la rue Dauphine : Le café Laurent. Un petit hic cependant, mon havre de paix ne propose rien à manger... Je vais encore être obligé de troquer mes oeufs brouillés contre une coupe de Mercier rosé, puis une autre et une autre... Je reste une victime, tout le monde le sait...

J'ouvre mon portable et commence à écrire quelques mots. Ca va faire longtemps que je n'ai pas été assidu à l'exercice... Un page par jour, mon cul... J'ai été trop ambiteux. Fuck! Où j'en étais... Oui c'est ça, j'en suis resté à l'anniversaire de Paula, ma rencontre avec Hélène et le début de notre histoire de mésamour avec Gérard... Tout un programme!

Revenons en arrière, quittons cette terrasse secrète... Ombragée... et calme du Gérard et moi sortons du taxi et rejoignons la petite troupe d'anciens étudiants sympa pour la fête des 29 ans de ma très chère Paula. Ils sont venus ils sont tous là... Des quatre de coins de Paris, y a même Enzo le fils maudit avec des présents plein les bras. En fait, ils sont originaires de Dijon, de Poitiers et d'Arcachon... Ils sont docteurs en physique, consultants en informatique, consultants en informatique ou encore consultants en informatiqe. ils forment un clan et se connaissent depuis qu'ils sont à la fac, ils sont inséparables... Sauf quand ils se séparent... Un peu comme tout le monde. Ils fêtent leurs anniversaires ensembles, pleurent les mauvaises nouvelles ensembles... Ils se connaissent par coeur! en un mot comme en cet, ils sont chiants. Et comme on pense être des mecs super interressants avec Gérard, notre premier reflex est de nous enfermer dans les toilettes du studio pour se taper des poutrelles.

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POUTRELLE, subst. fém.

A. −Petite poutre. Un auvent en poutrelles de cèdre, procurant de l'ombre à l'intérieur (Renan, Hist. peuple Isr., t.2, 1889, pp.147-148). Au-dessus des étables et des granges, on se contentait de jeter des poutrelles espacées sur les poutres médianes, et, sur elles, on étendait les croûtes des troncs sciés en long (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p.136).

B. −Solive métallique employée dans la construction. De l'usine, il restait d'immenses salles sonores, lugubres, encombrées de ferraille, de débris, de poutrelles tordues (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p.141).

C.−Trace de cocaïne dépassant les limites de l'entendement. Joe et Jocelyn ont tapé des poutrelles pendant toute la soirée (Jocelyn Beaumont, Mémoires. Vol 2, 2035, p. 218).

Prononc. et Orth.: [putʀεl]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1489 (Comptes du domaine de la ville de Paris,II, 488 ds Quem. DDL t.21). Dér. de poutre*; suff. -elle*. Fréq. abs. littér.: 67. Bbg. Quem. DDL t.21.

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Aujourd'hui, j'appelle ça la socialisation par l'absurde!

On crée une espèce de contre soirée dans la salle de bain, on est rejoint par Paula et stéphanie, une autre ex de Gérard. Alors que nous discutons, Stéphanie commence à me caresser la cuisse... Je trouve le geste déplacé au regard de la relation que j'entretiens avec Gérard et écarte cette main balladeuse... Gérard ne remarque rien, alors Stéphanie recommence et vise l'entre-cuisse. Je la laisse faire, J'ai une bouteille de champagne dans le nez et c'est plutôt agréable. Chez moi, la vertu s'arrête souvent au niveau de la braguette. Un nouveau convive entre dans la le carré VIP de l'appart de Paula, Stéphanie arrête so petit jeu et nous reprenons le fil normal de la conversation. La soirée passe lentement, quelques sushis et shots de vodka plus tard notre petite troupe se sépare pour ne pas manquer le dernier métro!

Gérard et moi recevons le même sms de Joe : Yo les biatches, y a la soirée d'anniversaire de sa maitresse... Faut venir c'est all inclusive! Je suis fatigué et je n'ai aucune envie de finir ma soirée au duplex. J'ai commencé la soirée avec des adolescents attardés, je n'ai aucune envie de continuer avec de vrais jeunes à faire semblant de danser la tectonique... C'est moche... Je commence à critiquer les tendances à la mode... Je vieillis... Gérard me finis par me convaincre... On saute dans un taxi direction nulle part.

[To be continued]

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