mercredi 30 juillet 2008

Jour 16 : Before New year's Eve 2007 (part 1)

Après un nombre bien trop important d'heures d'avion confortablement installé en classe économique, je peux enfin vivre mon rêve américain! Je roule dans une décapotable qui consomme trop d'essence, je manges des wraps et je bois de la Bud! CALIFORNICATION, je te touche du bout des doigts! Je suis torse nu sur la terrasse face à la mer et je kiffe! Ce coin de la Californie, ça ressemble un peu à la Bretagne mais en moins chiant : il y a des falaises, des mouettes, des moules mais aussi des point breakers, des routes exagérément larges et les bigoudènes ont troqué leur robes et rubans contre des ongles fluos et des survètement en peau de pèche rose bonbon!

Je prends le frais... Le retour à la vie saine : c'est mon nouveau crédo! Et ben, il s'en est pris plein la gueule le crédo... Bah oui parce que sur la route pour la californie, il y a quoi ? Et ben, il y a New York. Et à New York, il y a qui ? Et ben, il y a Pénélope! La soirée a donc commencé avec Paul à 16h en attendant la jolie demoiselle. Deux coupes de Vouve Cliquow et deux double grey goose plus tard nous la rejoignons pour l'apéro! Resto japonais, visite de notre chambre au W et séparation parce que son Boyfriend supporte pas qu'elle fricote avec un frenchie ami de longue date... C'est peut être autre chose, ça remonte peut être à la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, ça remonte peut être à janvier, c'est peut être à cause de cette soirée un peu trop folle que je me suis retrouvé personna non grata dans le coeur de ce brave Johnny... Il nous faut donc quitter ma quiétude du moment, les plages californiennes et mon histoire d'amour pour nous retrouver sept mois plus tôt! Le programme solitude, mal-être et une grosse envie d'oublier tout ça!

Je l'ai toujours dit, la meilleure façon de passer un trajet en avion, c'est de se défoncer la veille. Seulement le 28 décembre 2007, j'ai un peu forcé la dose et je me suis retrouvé à saigner du nom au beau milieu d'un Airbus qui survolait gentiment le Groenland... Ca n'avait rien à voir avec l'altitude... J'atterris à JFK le mouchoir à la main et passe avec brio les frontières du pays de la liberté. Mon Blackberry vibre, je reçois deux messages :
- Yo Mec, j'ai réservé trois clubs ce soir, ta première nuit tu vas pas l'oublier!
- Jocelyn grouille toi, le champagne va refroidir :)
Le premier est de Pénélope, l'autre de Paul qui m'attend à l'hôtel. Ca s'annonce pas mal... Les narines me piquent, atchoum! Putain, encore un kleenex bon à jeter!

Le trajet en taxi semble long, et puis tout à coup l'illumination, j'aperçois Manhattan... Les buildings éclairés se dressent devant moi à chaque fois j'ai l'impression que c'est Noel, mais on est le 28 décembre alors il faut que j'arrête d'être con. Et puis c'est connu le père noel n'existe pas. Quand on vient de Paris, ça fait un choc et on se dit toujours que Céline avait raison : "New York c'est une ville debout!". Après avoir traversé le Brooklyn Bridge, j'arrive dans le LES, Rivington Street pour être exact, The Hotel On Rivington pour être précis. Paul et Nadia m'y attendent avec une bouteille de Cristal fraichement débouchée... Ca tombe à la perfection, j'avais l'impression d'être sobre et il me fallait un remontant. Une fois l'apéro, terminé nous nous dirigeons vers le Cube 63, mon restaurant americano-nippon préféré. On y mange des Jalapeno rolls et le spicy tuna s'y accompagne de philadelphia cream cheese. C'est très bon mais ce n'est pas tout puisque le plaisir du palais s'accompagne aussi de celui des yeux : ce restaurant regorge de jolies filles. Le seul bémol serait le volume sonore produit par lesdites jolies filles. En effet, l'américaine est un spécimen spécial facilement reconnaissable aux bruits qu'elle produit : elle ne parle jamais! Au mieux elle piaille et au pire elle se met à hurler (le tout restant très aiguë et très nasal).

Nous sortons du restaurant après avoir profité du spectacle de la new yorkaise du vendredi en pré-soirée et rentrons à l'hotel. Dans le hall, je suis surpris par un cri strident. Une des jolies pintades du resto nous aurait elle suivi ? Non, bien évidément, il s'agit de Pénéloppe! Elle me saute dans les bras et me glisse à l'oreille : "On peut aller dans ta chambre j'ai une énorme envie de faire pipi..." From hell to heaven, nous arrivons dans la chambre... La vue est impressionante : une baie vitrée complète sur downtown, l'ameublement lui convient surtout le plateau miroir de la table basse.

Jour 15 : Ma rencontre avec Hélène

-- Previously in Pensées d'un trentenaire de gauche --
Tout à commencé un samedi de janvier. Après avoir passé mon après midi à tenter de trouver un cadeau pour la soirée d'anniversaire de Paula. [Jour 10]

Gérard me rejoint avec une bouteille de champagne afin de commencer la soirée en privé. je crois que c'est l'avant-dernière fois que j'ai bu un verre avec lui sans qu'il s'accompagne d'une trace de cocaine. [Jour 10]


Gérard et moi sortons du taxi et rejoignons la petite troupe d'anciens étudiants sympa pour la fête des 29 ans de ma très chère Paula. [Jour 12]
Notre premier reflex est de nous enfermer dans les toilettes du studio pour se taper des poutrelles. [Jour 12]
On crée une espèce de contre soirée dans la salle de bain, on est rejoint par Paula et stéphanie, une autre ex de Gérard. Alors que nous discutons, Stéphanie commence à me caresser la cuisse... Je trouve le geste déplacé au regard de la relation que j'entretiens avec Gérard et écarte cette main balladeuse... [Jour 12]
Gérard et moi recevons le même sms de Joe : "Yo les biatches, y a la soirée d'anniversaire de ma maitresse... Faut venir c'est all inclusive!" [Jour 12]

-- /Previously in Pensées d'un trentenaire de gauche --


Gérard et moi sortons du taxi devant le duplex... je suis certain que les bras vous en tombent : Qu'est-ce que Jocelyn a bien pu faire dans cette boite ? Et bien il est allé y trouver ce qu'il ne pensait même pas chercher : Une certaine Hélène...

Nous entrons dans la boite, passons devant les videurs... Je ne suis pas rasé, mon jean est couvert de tâches de vin de la soirée précédente et pire que tout je fais la gueule. J'ai pas envie d'être là... J'ai pas envie de danser et j'ai pas envie de parler! Nous retrouvons Joe et les convives de la soirée, ils sont un peu crispés mais pas autant que moi. Il y a une brune et deux blondes. Je ne leur dis même pas bonjour... Plus désagréable, tu meurs!

Gérard discute avec une certaine Hélène, ils dansent ensemble, s'embrassent, ils ont l'air plutôt connectés. Je ne la regarde même pas. Je passe mon temps à faire des aller-retour aux toilettes avec Joe histoire de voir si mes sinus fonctionnent encore. La soirée passe plus vite, je bois plus mais je ne m'amuse toujours pas. Je suis chargé comme un coureur cycliste et je m'amuse à faire des concours de shots avec des petits jeunes... Fatalement, ils tombent comme des mouches... Se doper c'est tricher et tricher c'est perdre, et ben je m'en fous... On va dire que je suis mauvais joueur.

Les lumières se rallument sur nos sales gueules de noctambules. Il est cinq heures du matin. Gérard propose de continuer la soirée chez moi... Nous montons alors dans un taxi et nous retrouvons à boire du cognac dans la chaleur feutrée d'un appartement atypique du 5e arrondissement. Kanye West, une bouteille de calvados artisanal et quelques grammes de coke nous permettent de continuer la soirée alors que les parisiens se lèvent pour prendre leur brunch dominical. Je me sens comme un lapin duracel la fourure rose en moins.

[The beginning...]

Jour 14 : Quelques photos intimes

Une fois n'est pas coutume, l'image remplace l'écrit... Jocelyn se dévoile un petit peu...





"L'une des villes que je préfère"





"Mon jardin secret parisien"





"Ma petite faiblesse ;)"

jeudi 24 juillet 2008

Jour 13 : Hélène je t'aime!

Saint-Michel, Joe bosse dans un nouveau bar. Je suis en terrasse avec mon portable et je commence à écrire ma page quotidienne qui est devenue hebdomadaire pour finir aléatoire. Il fait beau, le ciel est bleu, les filles sont belles et court vêtues. On dirait une carte postale, on en oublierait presque que Paris Plage est sordide.

Une fois n'est pas coutume, je vais faire une halte dans ma névrose et ma chute. Je vais juste me regarder dans la glace et dire ce que j'y vois : un type heureux. Un type qui appelle sa femme chérie, qui lui envoie des sms débiles et qui en plus n'a aucune honte. Aussi impudique que cela puisse paraitre, je suis heureux et j'emmerde tout le monde. J'ai pas envie de me doper pour m'éclater le front : Jocelyn Beaumont est un nouvel homme. Combien de temps ça va durer ? J'en sais rien... Et en plus je m'en fous c'est bon d'aimer, je l'avais juste oublié.

Je l'ai rencontrée dans une situation inavouable... Elle est belle, elle est talentueuse, elle est digne, elle s'en fout... JE L'AIME.

Contrairement à toutes celles que j'ai rencontrées, c'est pas une paumée. C'est la seule depuis près de 10 ans que je désire encore après lui avoir dit je t'aime...

Sa peau est dorée, ses cheveux sont blonds, des yeux bleus comme le pull d'Isabelle Adjani et ses jambes me me font saigner du nez! J'aime quand elle me regarde, parce que j'y vois uniquement de l'amour : rien d'autre!

Jocelyn devient sentimental et c'est chiant... Et ben vous savez quoi ? Je m'en branle! Il y aura bien un jour où elle me quittera et où je tenterai d'oublier tout ça dans la boisson, la dope, les putes... Ca viendra certainement, c'est toujours comme ça que ça se termine. En attendant, rongez votre frein jusqu'ici tout va bien!

vendredi 11 juillet 2008

Jour 12 : La fête bat son plein

Dimanche, je viens de me lever. J'ai pris ma douche enfilé un t-shirt et constaté que j'aivais pris du bide. Je paye toujours ma vida loca au niveau de l'abdomen. Il est 15h, Deux options s'offrent à moi, j'ai le choix entre un brunch dans un repère gay du marais et mon petit refuge de la rue Dauphine : Le café Laurent. Un petit hic cependant, mon havre de paix ne propose rien à manger... Je vais encore être obligé de troquer mes oeufs brouillés contre une coupe de Mercier rosé, puis une autre et une autre... Je reste une victime, tout le monde le sait...

J'ouvre mon portable et commence à écrire quelques mots. Ca va faire longtemps que je n'ai pas été assidu à l'exercice... Un page par jour, mon cul... J'ai été trop ambiteux. Fuck! Où j'en étais... Oui c'est ça, j'en suis resté à l'anniversaire de Paula, ma rencontre avec Hélène et le début de notre histoire de mésamour avec Gérard... Tout un programme!

Revenons en arrière, quittons cette terrasse secrète... Ombragée... et calme du Gérard et moi sortons du taxi et rejoignons la petite troupe d'anciens étudiants sympa pour la fête des 29 ans de ma très chère Paula. Ils sont venus ils sont tous là... Des quatre de coins de Paris, y a même Enzo le fils maudit avec des présents plein les bras. En fait, ils sont originaires de Dijon, de Poitiers et d'Arcachon... Ils sont docteurs en physique, consultants en informatique, consultants en informatique ou encore consultants en informatiqe. ils forment un clan et se connaissent depuis qu'ils sont à la fac, ils sont inséparables... Sauf quand ils se séparent... Un peu comme tout le monde. Ils fêtent leurs anniversaires ensembles, pleurent les mauvaises nouvelles ensembles... Ils se connaissent par coeur! en un mot comme en cet, ils sont chiants. Et comme on pense être des mecs super interressants avec Gérard, notre premier reflex est de nous enfermer dans les toilettes du studio pour se taper des poutrelles.

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POUTRELLE, subst. fém.

A. −Petite poutre. Un auvent en poutrelles de cèdre, procurant de l'ombre à l'intérieur (Renan, Hist. peuple Isr., t.2, 1889, pp.147-148). Au-dessus des étables et des granges, on se contentait de jeter des poutrelles espacées sur les poutres médianes, et, sur elles, on étendait les croûtes des troncs sciés en long (Pesquidoux, Livre raison, 1928, p.136).

B. −Solive métallique employée dans la construction. De l'usine, il restait d'immenses salles sonores, lugubres, encombrées de ferraille, de débris, de poutrelles tordues (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p.141).

C.−Trace de cocaïne dépassant les limites de l'entendement. Joe et Jocelyn ont tapé des poutrelles pendant toute la soirée (Jocelyn Beaumont, Mémoires. Vol 2, 2035, p. 218).

Prononc. et Orth.: [putʀεl]. Att. ds Ac. dep. 1718. Étymol. et Hist. 1489 (Comptes du domaine de la ville de Paris,II, 488 ds Quem. DDL t.21). Dér. de poutre*; suff. -elle*. Fréq. abs. littér.: 67. Bbg. Quem. DDL t.21.

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Aujourd'hui, j'appelle ça la socialisation par l'absurde!

On crée une espèce de contre soirée dans la salle de bain, on est rejoint par Paula et stéphanie, une autre ex de Gérard. Alors que nous discutons, Stéphanie commence à me caresser la cuisse... Je trouve le geste déplacé au regard de la relation que j'entretiens avec Gérard et écarte cette main balladeuse... Gérard ne remarque rien, alors Stéphanie recommence et vise l'entre-cuisse. Je la laisse faire, J'ai une bouteille de champagne dans le nez et c'est plutôt agréable. Chez moi, la vertu s'arrête souvent au niveau de la braguette. Un nouveau convive entre dans la le carré VIP de l'appart de Paula, Stéphanie arrête so petit jeu et nous reprenons le fil normal de la conversation. La soirée passe lentement, quelques sushis et shots de vodka plus tard notre petite troupe se sépare pour ne pas manquer le dernier métro!

Gérard et moi recevons le même sms de Joe : Yo les biatches, y a la soirée d'anniversaire de sa maitresse... Faut venir c'est all inclusive! Je suis fatigué et je n'ai aucune envie de finir ma soirée au duplex. J'ai commencé la soirée avec des adolescents attardés, je n'ai aucune envie de continuer avec de vrais jeunes à faire semblant de danser la tectonique... C'est moche... Je commence à critiquer les tendances à la mode... Je vieillis... Gérard me finis par me convaincre... On saute dans un taxi direction nulle part.

[To be continued]

jeudi 10 juillet 2008

Jour 11 : Résurection

Trois semaines que le boulot et ma vie nocturne m'empêchent de respecter la règle que j'avais fixé... Mais finalementn on s'en fout.. La régularité c'est le début de la routine et les prémices d'un ennui profond.. Je me suis toujours demandé à quoi servaient les lois. Après une bouteille de Veuve, je commence à trouver un embriyon de réponse et trois raisons fondatrices à l'existence des lois:
- être détournées par les plus malins
- être violées par les débiles
- être suivies par les connards

Jocelyn n'est pas mort... Vive Jocelyn!